Tsutsui Tetsuya, Reset et Duds Hunt

Ca fait quelques temps que je veux vous parler d'un auteur japonais, Tsutsui Tetsuya, dont les séries ma plaisent beaucoup. Il a l'air particulier car il publie d'abord ses séries sur son site et reste indépendant. En conséquence ces séries ont la longueur nécessaire pour ses histoires!
Pour l'instant est seulement paru en France trois séries, une en trois tomes, Manhole, et deux one-shot : Reset et Duds Hunt.

Je n'ai lu que ces deux derniers et j'ai trouvé ça vraiment bien fait, une bonne intrigue, un dessin bien soigné.

Reset est l'histoire d'une enquète sur des suicides par un jeune surdoué en informatique. Ces suicides sont tous liés par un jeu en réseau. Dystopia. L'histoire se déroule entre ce jeu de réalité virtuelle ou tout est permis et la réalité. L'accent est porté sur la violence gratuite dans les jeux videos et l'incitation. Un passege que je trouve vraiment intéressant est quand le hero souligne que les objets notament les armes ne sont pas posées au hasard.

Duds hunt est l'histoire d'un voyou qui sort de prison et réintègre la vie normale. Et là tout se corse pour lui les rapport de force sont inversé surtout au travail ... Jusqu'au jour où l'on va lui proposer de participer à un jeu. Guidé par gps sur des téléphones, les participants vont se chasser pour récupérer des points.

Matière Fantôme

Vous aimez vous creuser la tête pour comprendre une histoire, chercher les détails pour interpréter ce que l'auteur a voulu exprimer, je vous conseille Matière Fantôme.
Comme ça on pourra en discuter!
Ecrit en trois tomes alpha, beta, delta ; chaque tomes racontent une histoire ayant pour lien un vaisseau monde. Chaque histoire s'entrecroise et apporte une pièce au puzzle. Les thèmes de la survie de l'espèce, de la reproduction/du clonage sont récurrents.

Dans le premier, un homme s'éveille sans mémoire. Confronté à soi même et à la solitude, il va tenter de survivre et de comprendre. Le dessin nous fait ressentir la solitude du personnage et l'on se prend au jeu pour finalement se mettre à la place du personnage. Pour moi c'est le plus réussi du triptyque.
Dans le second tome, tout un peuple vit sur le vaisseau. Le clonage est le seul moyen toléré pour perpétuer l'espèce mais les procréateurs veillent... Ce second tome est plus rythmé. Comme précédemment le lecteur est déstabilisé dans ces certitudes et ainsi amené à se poser les mêmes questions que le personnage.
Et dans le dernier tome, la planète est polluée et deviens de moins en moins habitable. Un signal provenant d'une planète lointaine redonne espoir. Pour aller explorer cette planète lointaine, un vaisseau est construit. Mais tout ne se révèle pas si simple surtout quand une épidémie inconnue fait son apparition...
Et voilà l'histoire est finie, je pense qu'il me faudra une relecture pour appréhender la vérité. A moins que comme pour Matrix, ils ont voulu laissé ouvert plusieurs possibilités pour imaginer des histoires différentes. En effet, rien ne nous empêche de penser que les tomes 2 et 3 ne sont qu'imaginé par le premier homme. Mais qui est ce premier homme?

Bref cette trilogie ne m'a pas laissé indifférent même si je ne la trouve pas parfaite elle amène à se poser des questions. Et qui sait une prochaine lecture m'amènera la solution...

Hulk en vert et contre tous

Une séance de cinéma à 3€50 ça ne se refuse pas surtout quand le cinéma est en bas de là ou je loge. Mais quoi aller voir quand le choix est soit des films d'horreur soit X Files soit l'incroyable Hulk.... Sur les conseils de Snoops, j'ai choisi Hulk peu enclin après un premier film vraiment décevant. Mais avec une affiche sympa : Edward Norton et Liv Tyler, un réalisateur français. Alors je ma suis dit pourquoi pas.
Le début du film est vraiment intéressant. Bruce Banner en fuite, se cache à l'étranger et tente de contrôler ses pulsions jusqu'à qu'ils le retrouve. Bien sur, sinon le film aurait été un peu longuet. Et c'est là qu'il y a les scènes les plus intéressantes. L'équipe de militaire chargée de l'appréhender n'est pas préparé à Hulk et quand il apparait c'est dans une entreprise de nuit. Et les scènes dans la pénombre avec les militaires qui ne savent pas à quoi ils sont confrontés et qui paniquent sont vraiment intéressantes. On se croirait dans Aliens 3. Tout est joué sur les ombres, la tension le suspense sont bien gérés.
Après tout ce gate et l'on retrouve un film Américain de comics classique ou tout est bon à la Baston! Ca reste divertissant mais rien de neuf.

Fuck with us we are CSS!

CSS, Cansei der Ser Sexy, littéralement mare d'être si sexy en portugais, est un groupe brésilien. Leur premier album en 2006 chez Sub Pop était et l'est toujours vraiment déjanté, oscillant entre de l'électro au rock et avec des textes décalés.
Et maintenant ils remettent ça avec Donkey. Un peu plus assagis par rapport au premier, il reste quand même bien énergique. Avec des riffs simples et des samples entêtant c'est le genre d'album qui me donne la patate. J'aime bien les doubles voix utilisés sur certaines chansons.
La seconde chanson Rat is dead me fait penser à du Pixies! Le titre y est pour quelque chose mais aussi les plans guitares. Bonne chanson en tout cas tout comme Jager Yoga, Give it up, Left behind et I Fly



Quelques morceaux choisis :
I Fly
Last night, I turned into a fly
I got through your window and I landed in your eye
You were sleeping, you didn't mind
So I flew further down, inside your opened mouth
Down your throat, I tickled around
And then you cough me out, oh yeah, you cough me out
I hid behind the curtains till you fell asleep again
I just hope you understand, I just wanna be your friend...

Jager Yoga

Oh my god it's so hot
Oh my got it's so gold
Oh my god I'm so messed up
I don't know which way to go
Stars above try to guess
where's my gin, where's my glass?
All this mess comes from your ass
Fuck with us we are CSS ...

Je vous laisse découvrir : http://www.myspace.com/canseidesersexy

Wall-E

Ah Pixar, je pensais qu'ils avaient tout fait et qu'ils auraient du mal à m'étonner... Et bien que nenni avec leur dernier film, ils ont fait très fort. Pendant bien 15 minutes, le film est quasiment muet. Juste un fond musical. C'est l'animation qui fait tout. Les expressions de Wall-e sont fabuleuses. Quant à l'histoire, elle est bonne en exagérant les effets de la pollution et de notre société de consommation. On est face à un miroir déformant et on rigole de soi!
A voir.